"> Shed - Electronic Tales - Indiepoprock

Electronic Tales


Un album de sorti en chez .

Shed se présente comme un trio mais ne nous détrompons pas, sa destinée musicale tient dans les mains (et la tête) d’un seul homme, à savoir Marc Van-Damme, qui a composé, arrangé, joué tous les morceaux de l’album ainsi qu’écrit la quasi-totalité des textes, chantés en anglais. Comme l’indique le titre de ce premier opus, […]

Shed se présente comme un trio mais ne nous détrompons pas, sa destinée musicale tient dans les mains (et la tête) d’un seul homme, à savoir Marc Van-Damme, qui a composé, arrangé, joué tous les morceaux de l’album ainsi qu’écrit la quasi-totalité des textes, chantés en anglais. Comme l’indique le titre de ce premier opus, « Electronic Tales », les sons électro tiennent une grande place dans la soft-pop synthétique de Shed. Seules quelques discrètes guitares complètent cet univers dans lequel s’entremêlent de riches et subtiles arrangements électroniques, des sons bizarroïdes et des nappes synthétiques pour créer des ambiances oniriques (« Utopian Song ») et vaporeuses (« Tale of a fool »). Le potentiel mélodique et commercial des deux chansons précédemment citées est certain mais, alors que la voix très personnelle de Marc Van-Damme apporte une identité forte sur « Tale Of Fool », le chant de Marion Desruelles est beaucoup trop lisse et donne un aspect formaté « grand public » plutôt désagréable à « Utopian Song » ainsi qu’à « Never Ever », assurément le titre le moins réussi et le plus sirupeux de « Electronic Tales ». Heureusement la voix de Marion prend plus de personnalité sur « Heal me » qui pourrait être rapproché d’un Garbage en plus posé et plus électro.
Les autres titres de cet album sont beaucoup moins accessibles et donc d’autant plus intéressants à découvrir. « Who Are You ? », longue et superbe ballade de sept minutes, montre toute la sensibilité de Shed dans un esprit beaucoup plus acoustique. Quant à « Mechanical World », il présente au contraire l’aspect le plus froid et destructuré de Shed, grâce à un beat obsédant qui accélère pour s’approcher progressivement d’un rythme très techno. Enfin, il n’est pas étonnant que Marc Van-Damme participe à l’élaboration de la bande-son de « Atlantide », le troisième court-métrage de Raphaël Richard. En effet, à l’écoute des deux instrumentales « The Rising Ride » et « Far Away », il est évident que Shed semble véritablement doué pour créer des ambiances sonores parfaitement compatibles avec le septième art.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Rising Ride
  2. Tale of a Fool
  3. Utopian Song
  4. Heal Me
  5. Far Away
  6. Who Are You ?
  7. Never Ever
  8. Mechanical World

La disco de Shed