Slow Noir est un nouveau label originaire de Bologne qui a pour ambition de promouvoir des artistes évoluant principalement dans la branche rock alternatif/postrock touchant parfois à une pointe d?électronique. Christian Govoni est à l?origine de ce projet, on le retrouvera plus tard, au charbon, avec son groupe « La Nuit Américaine ». Voilà pour […]
Slow Noir est un nouveau label originaire de Bologne qui a pour ambition de promouvoir des artistes évoluant principalement dans la branche rock alternatif/postrock touchant parfois à une pointe d?électronique. Christian Govoni est à l?origine de ce projet, on le retrouvera plus tard, au charbon, avec son groupe « La Nuit Américaine ». Voilà pour la forme messieurs,dames passons au contenu.
Ce sont Anamude et Anna Kashfi, deux compositions aux vocalises féminines, qui se chargent de faire les présentations. La première présente un style indie-folk dépouillé jouant franc-jeu alors que la seconde se fera plus douce voire mielleuse. Les trois anglais d?Arco canalisent toute notre attention grâce à une voix précieuse qui nous tient en haleine d?un bout à l?autre de la chanson au même titre que Copenhagen qui pourrait faire penser aux Czars dans une version plus sobre. La Nuit Américaine impose directement son style à l?auditeur : un duo vocal masculin/féminin assez coulant contrasté par un rythme saccadé qui dynamise le morceau. Last Harbour se tentera alors dans un genre « tinderstickien » sans grand succès. Par la suite, Magic 12 nous semblera un peu théâtral au début mais au bout de plusieurs écoutes son atmosphère vaporeuse finira par convaincre plus ou moins l?assemblée. L?expérimental de Melmac est une fois de plus impeccable offrant par la même occasion un peu de concret à cette compilation. A peine l?interlude terminé que Repomen arrive avec ses gros sabots, ses riffs de guitares « rock?n roll », son refrain chanté à deux voix et ses « wahouuu wahouuu » en fond bref du rock post-adolescent sans grand intérêt. On reprend gentiment ses esprits avec Saint Joan avant de toucher au second morceau en recherche d?authenticité de la compilation avec Transmissionary Six qui d?une façon posée, dans un nuage sombre, nous absorbera lentement. C?est alors que The Workhouse se chargera de conclure le tout dans un tourbillon musical suave.
Cette compilation nous apportera trois, quatre bonnes surprises à l?image d?Arco ou de Transmissionary Six, nous présentera certes de bons groupes mais pêchera par ses titres qui manquent d’originalité.
- Publication 441 vues24 janvier 2004
- Tags V/ASlow Noir Records
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