Pop News occupe une place à part dans la jungle des webzines musicaux. C’est probablement le seul qui puisse se prévaloir de posséder une véritable identité musicale. A tel point que l’on pourrait presque parler d’une pop « à la Pop News ». Logique dès lors, que les promoteurs du site aient décidé de se […]
Pop News occupe une place à part dans la jungle des webzines musicaux. C’est probablement le seul qui puisse se prévaloir de posséder une véritable identité musicale. A tel point que l’on pourrait presque parler d’une pop « à la Pop News ». Logique dès lors, que les promoteurs du site aient décidé de se lancer dans la production de compilations maison. Commencé en 2000, l’exercice perdure toujours en 2004 avec le bien nommé POPvolume #4.
Le 4ème exercice est une nouvelle fois une réussite. Rempli à ras bord d’excellents-titres-qui-mériteraient-mieux, la compilation regroupe les récents coups de coeur de la rédaction. Seuls The National et The High Llamas sont vraiment connus du petit monde rock. Pour le reste, ce sont des découvertes carrément pertinentes. A l’image du MC canadien McEnroe, des français de Trash Pop Music ou de Maison Neuve. Une heure et quart de très bonne musique, un vrai régal d’esthètes de la pop.
Néanmoins, on peut se poser la question de l’utilité d’une telle compilation. L’immense offre musicale, issue du peer-to-peer (légal ou non) réduit la dimension magique de la découverte. Pop News fait – et fait bien – de la prescription musicale. Doivent-ils pour autant graver ces choix sur un support alors que tout le monde peut le faire depuis chez soi ? Le débat est complexe. Certains sites renversent le problème et font uniquement de la prescription de MP3 gratuits et légaux. Et font eux aussi des compilations mais cette fois-ci téléchargeables gratuitement depuis leur site. Chose incroyable : l’exercice ne tourne pas au massacre et, pour exemple, la récente compilation proposée par Blogotheque.net vaut bien celle de Pop News. Les groupes inconnus et néanmoins géniaux sont définitivement nombreux. Il suffit de les débusquer.
